La côte d'Amour
Un soir d’été au large de la baie
Le bas soleil à contre jour dansant
Sur les eaux tranquilles de l’océan
Veillait sur l’écrin d’un blanc voilier
Avisant la fin de cette belle journée
Des myriades d’étoiles d’argent
Sur une mer d’un azur étincelant
Déversées par le soleil à peine couché
Ces astres scintillants berçaient le voilier
Qui offrait ses ailes de toile déployées au vent
Silencieux et majestueux, le grand oiseau blanc
Pris son envol vers l’horizon et disparut à jamais
Sétéfilla
Promenade sur un chemin douanier
Après une sombre journée de pluie
Noires aussi ces branches dénudées
Semblant déchirer les cumulus gris
Un ciel ténébreux en ce jour premier
D’un novembre aux aquarelles flétries
Un moment d’évasion à la nuit tombée
Loin du folklore et des tombes fleuries
Sétéfilla, le 1er novembre 2008
Il est des fantômes, la nuit naissante, inventés
Décharnés squelettes, immobiles de leurs feuilles privés
Il aura suffit par un simple coup de vent agressés
Pour que de leur superbe, ils perdent leur majesté
Au loin déjà, on devine les ors d'un hiver menaçant
Noirs cumulus chargés de furieuses averses déversées
Ils passeront la saison ainsi tristement dénudés
pour revivre de sève gavés, au printemps renaissant....
Philippe, le 04 novembre 2008